• Où Le Tai Chi Chuan trouve-il son nom ?

     


    Lorsque Yang Lu Chan enseigna son art dans son village de Yung Nien, son art se nommait « Mien Quan » ou (boxe de coton) ou encore « Hua Quan » (poing neutralisant), cela ne s'appelait pas encore Tai ji Quan.

    Durant son enseignement à la cour impériale, Yang Lu Chan rencontra plusieurs adversaires amicaux et d'autres beaucoup moins. Mais il gagnait invariablement et de façon si convaincante, par ses techniques douces, qu'il acquit une grande réputation. Plusieurs visiteurs de la cour impériale s'empressait pour voir ses combats. Un jour, lors d'un de ses rassemblements, où Yang Lu Chan avait gagné contre plusieurs adversaires, était présent un de ses élèves nommé Ong Tong He, il était si impressionné par la manière dont Yang Lu Chan excécutait ses techniques de combat, qui exprimait d'après lui les principes du Tai Ji (Wu ji ou sans extrémités) (philosophie Taoîste) il écrivit un verset pour lui « Les mains du Tai Chi secouant le monde entier » comme un coffre au trésor, contenant toute l'habileté martiale pour défaire un entier rassemblement d'héros . Par la suite, l'art de Yang Lu Chan fut appelé Tai Ji Quan et les autres styles suivants feront toujours référence au Tai Ji Quan par association avec le maître du style Yang.

    Le Combat ou la santé:

    Beaucoup ont dit que Yang Lu Chan avait adoucit la forme traditionnelle pour s'adapter aux gens de la cour impériale, rendant l'Art plus facile et moins performant, se focalisant sur l'aspect de la santé, parce que vu l'époque et l'apparition des armes à feu, l'Art martial devenait obsolète. Cela n'est pas prouvé et ne serait que des « on dit ».

    Avant que Yang Lu Chan n'enseigne à la cour impériale, sa boxe était déjà très douce et neutralisante et on la nomma « mien Quan » ou boxe de coton et aussi on s'interrogea beaucoup sur l'habileté de Yang Lu Chan parce que sa forme était douce et éfficace dans la façon de défaire ses adversaires. A la cour impériale, Il n'était pas question de dissimuler ses techniques de combat car ceci aurait signifié un cas de haute trahison et une condamnation à mort pour Yang Lu Chan. Au contraire, vu que Yang Lu Chan rencontra et se compara à de nombreux autres habiles et fameux artistes martiaux de l'époque, il améliora certainement l'efficacité de son Art.

    L'ancienne forme Yang

    L'ancienne forme était enseigné par Yang Lu Chan lorsqu'il commença son enseignement dans son village de Yung Nien. Cette forme fut également enseignée par ses fils, Yang Ban Hou et Yang Jian Hou. Cette forme existe toujours comme d'autres anciennes formes qui furent modifiées ou raccourcies sans en perdre leur essence et que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de longue forme, dans laquelle fut incorporé les 13 postures Pao ch'ui et ceci est devenu aujourd'hui la longue forme du Tai Ji Quan de 108 postures.

    Yang Lu Chan et ses fils enseignaient la forme courte à la cour impériale et la longue forme à l'extérieur. La forme courte n'est pas inférieur à la longue mais une variation de la longue forme et plus facile à pratiquer en combat pour les membres de la cour impériale, habillés à l'époque de longue robe à longue manche.

    La forme courte nous est restée aujourd'hui grâce à un étudiant de Yang Ban Hou se nommant Quan Yu et son fils Wu Jian. 



    L'ancienne forme Yang était aussi appelée « six routines » et « les 13 postures » les six routines parce que la longue forme fut morcelée en six routines séparées et pratiquée comme tel par les élèves jusqu'au moment ou leur habileté et endurance leur permettait de relier et de pratiquer la longue forme en entier.

    L'ancienne forme Yang ne diffère que par quelques détails de la forme actualisé de Yang Cheng Fu. Notons que Yang Cheng Fu ne standardisa pa la longue forme mais sa façon de la pratiquer et la propagation si large de celle-ci, elle devint un standard actuel.

    L'ancienne forme Yang retient la forme explosive (Fa-jing) et les coups de pieds sautant (juste un seul). Nous savons que la séquence de l'ancienne forme Yang et la forme standardisé de Yang Cheng Fu sont pratiquement similaires.

    L'ancien manuel de Wu Yu Xiang mentionne également une séquence similaire. Il est intéressant de noter, que dans ce manuel, est noté le nom de « attraper la queue de l'oiseau ». Ce terme et nom était utiliser à l'époque où Yang Lu Chan commença à enseigner dans son village de Yung Nien. Dans une compilation ultérieur de Li I Yu, le nom de la posture est modifiée en « Lazily Arranging Clothes « « paresseux arrangement des vêtements » qui pourrait indiquer que cela date d'avant Chen Qing Ping ( Wang Yu Xiang voyagea pour trouver Chen Chang Xin et le village de Chen et au lieu de cela, il resta finalement au village de Zha Bao où il étudia avec Cheng Ching Ping). On peut noter que dans l'écrit manuel d'origine de Li I Yu (1867) dans sa « brève introduction au Tai Ji Quan » il écrit que le fondateur du Tai Ji Quan est Chang San Feng.. Mais dans un écrit manuel suivant (1881), il dément sa première déclaration en disant que le fondateur est inconnu. Cela réflète bien la confusion dans les sources qui existent sur le fait de savoir qui a fondé effectivement le Tai Ji Quan surtout après le décès de Yang Lu Chan et Wu Yu Xiang. Je me borne à étudier les écrits existants et qui peut-être un jour, nous trouveront une réponse valable. En attendant, contentons-nous de pratiquer avec patience et persévérance et je vous invite à consulter et à étudier les dix principes essentiels du Tai Ji Quan.


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    Les Dix principes essentiels du Tai Chi Chuan
    énoncés par Yang Cheng Fu et écrit par Chen Weiming 

     

     

     

    1. VIDE, VIVANTE, POUSSANT VERS LE HAUT ET ENERGIQUE

    "Poussant vers le haut et énergique" signifie que la tête est suspendue par le haut et droite et que votre vitalité afflue vers le sommet. Pour ce faire, évitez l'utilisation de la force, sinon les tensions qui se manifestent au niveau de la nuque y affectent la libre circulation du Chi et du sang. Vous devez avoir une intention qui est vide, vivante, poussant vers le haut et énergique, sinon vous ne pourrez manifester votre vitalité.
     


    2. RENTRER LA POITRINE ET ARRONDISSEZ LE DOS 

    L'expression "rentrez la poitrine" signifie que la poitrine doit être légèrement concave, ce qui favorise la descente du Chi au champ de cinabre (Dan Tien). La poitrine ne doit pas être gonflée car ainsi le Chi serait bloqué dans la région thoracique, la partie supérieure du corps devenant lourde et la partie inférieure légère et les talons perdraient, ainsi, facilement leur adhérence au sol. "Allonger le dos" favorise l'accumulation du Chi dans le dos. Si vous êtes capable de rentrer la poitrine, alors vous serez naturellement capables d'allonger le dos, vous permettant ainsi de mobiliser une énergie, issue de la colonne vertébrale, à laquelle nul ne peut résister. 


    3. DETENDRE LA TAILLE

    La taille gouverne tout le corps. Lorsque  vous aurez appris à détendre la taille, alors seulement vos jambes pourront être fortes et la partie inférieure du corps pourra être stable. L'alternance du plein et du vide découle totalement de la rotation de la taille. D'où le dicton: La source de votre destinée réside dans les minces interstices de la taille"*. Chaque fois qu'un manque de force se manifeste dans votre forme, chercher la solution dans votre taille et dans vos jambes.

    * Dans l'optique chinoise, la taille semble désignée l'espace entre la deuxième et la troisième vertèbre lombaire (MingMen), plutôt que la région ceinturant le corps entre le bassin et la cage thoracique.

     

    4. DISTINGUER  LE PLEIN ET LE VIDE

    La première règle de l'Art du Tai Chi Chuan est de bien distinguer le plein et le vide. Si tout le poids du corps repose sur la jambe droite, on dit alors que la jambe droite est "pleine" et que la jambe gauche est "vide". De même, si tout le poids du corps repose sur la jambe gauche, on dit alors que la jambe gauche est pleine et que la jambe droite est "vide". C'est seulement lorsque vous pourrez bien distinguer le plein du vide que vos mouvements de rotation pourront être effectués avec légèreté, agilité et avec pratiquement aucun effort. Mais si ne pouvez distinguer le plein et le vide, alors vos déplacements seront lourds et maladroits, vous ne pourrez pas assumer une position stable et il sera facile, pour un adversaire, de vous contrôler. 


    5. DESCENDRE LES EPAULES ET LAISSER TOMBER LES COUDES

    Descendre les épaules implique que les épaules sont détendues, ouvertes et qu'elles descendent librement vers le bas. Si vous ne pouvez pas détendre suffisamment  vos épaules pour qu'elles descendent, celles-ci montent, tout comme le Chi, et tout le corps se trouve sans force. Laisser tomber les coudes signifie que les coudes se relâchent vers le bas. Si vous levez les coudes, alors vous ne pouvez descendre les épaules. Et vous ne pourrez pousser personne bien loin ainsi. Vous vous trouvez alors en présence d'une énergie "sectionnée" propre aux arts martiaux externes**

    ** Dans les arts martiaux externes, tels que le Shaolin, on enseigne à utiliser l'énergie de parties ou de sections du corps, par opposition à l'énergie "globale de tout le corps" préconisée par le Tai Chi Chuan.

     

    6. UTILISER L'INTENTION ET NON LA FORCE.

    On peut lire dans les classiques du tai chi; "C'est une affaire d'intention et non de force". Lorsque vous pratiquez le Taijiquan, favorisez la détente et l'expansion de tout le corps. N'utilisez pas la moindre parcelle de force brute qui engendrerait une obturation au niveau musculo-squelettique ou circulatoire qui vous restreindra ou vous inhibera vous mêmes. Alors seulement vous serez en mesure d'effectuer des changements et des transformations avec légèreté et agilité et des rotations de façon naturelle. Certains s'interrogent: si on n'utilise pas de force, comment peut-on générer de la force? Le réseau de méridiens d'acupuncture qui parcourent le corps sont comme des cours d'eau à la surface de la terre. Si ces cours d'eau ne sont pas bloqués, l'eau circule. Si les méridiens ne sont pas obstrués, le Chi circule. Si vous bougez avec force et raideur, l'énergie dans les méridiens est stagnante, le Chi et le sang sont obstrués, les mouvements ne peuvent être agiles; tout ce qu'on a à faire, c'est de vous montrer le chemin et tout le corps suivra. Si vous utiliser l'intention et non la force, là où va votre intention va, le chi va. Ainsi, parce que le Chi et le sang coulent, circulant quotidiennement au travers de tout le corps, sans jamais stagner – avec beaucoup de pratique, vous développerez la véritable force interne. Un réel adepte du Tai JI Quan semble avoir des bras de fer recouverts de soie, immensément lourds. Celui qui pratique les arts externes semble très puissant lorsqu'il utilise la force. Mais lorsqu'il n'utilise pas la force, il est très léger et flotte. C'est ainsi que nous pouvons nous rendre compte que sa force est effectivement externe, ou superficielle. La force d'un pratiquant d'arts martiaux externes est particulièrement facile à contrôler et à dévier, elle n'a donc pas de grande valeur.

     

    7. SYNCHRONISER LA PARTIE SUPERIEURE ET INFERIEURE DU CORPS.

    Dans les classiques du Tai Chi "Synchroniser la partie supérieure et inférieure du corps" est exprimée de la façon suivante: "Avec les racines dans les pieds, lancé par les jambes, dirigé par la taille, se manifestant dans les mains et les doigts – des pieds, aux jambes, à la taille – complétez chaque mouvement en une seule impulsion**". Lorsque les mains bougent, la taille bouge et les jambes bougent, et le regard les accompagnent. Alors seulement peut-on dire que le haut et le bas du corps sont synchronisés. Si une partie ne bouge pas, elle n'est dons pas synchronisée avec le reste.

    **Littéralement: "Chi". On pourrait également le traduire par un seul "souffle".


    8. HARMONISEZ L'INTERIEUR ET L'EXTERIEUR.

    Ce que l'on pratique en Taiji dépend de l'esprit, d'où le dicton "L'esprit est le général, et le corps constitue ses troupes". Si vous pouvez mobiliser votre esprit, vos mouvements seront naturellement légers et agiles, la forme ne sera rien de plus qu'une alternance de vide et de plein, d'ouverture et de fermeture/ "Ouvert" ne signifie pas seulement ouvrir les bras et les jambes; l'intention mentale doit s'ouvrir parallèlement aux membres. "Fermer" ne signifie pas seulement fermer les bras et les jambes; l'intention mentale doit se fermer parallèlement aux membres. Si l'intérieur et l'extérieur s'unissent en une seule impulsion**, ils deviennent un tout indissociable.


    9. CONTINUELLE ET SANS INTERRUPTION (LA PRATIQUE).

    La force, dans les arts martiaux externes, est une sorte de force acquise, brute, donc elle a un début et une fin, un temps où elle se déroule et un temps où elle s'interrompt, de sorte que lorsque la vieille force est épuisée, la nouvelle force ne s'est pas encore amorcée, ce qui constitue un moment où il est extrêmement facile d'être subjugué par un adversaire. En Tai Ji, on préconise l'intention et non la force  et, du début à la fin, de façon douce et continue, on complète un cycle en revenant au point de départ, les mouvements circulaires s'enchaînent de façon ininterrompue. C'est ce à quoi les Classiques du Taiji font référence dans: "Comme le fleuve Yangtse ou le fleuve jaune, qui coulent continuellement et sans cesse". Ou encore" Déployer la force, c'est comme tirer le fil de soie du cocon". Ces deux citations se réfèrent à la nécessité de tout relier en une seule impulsion".

     

    10. CHERCHER LA QUIETUDE DANS LE MOUVEMENT.

    Les pratiquants d'arts martiaux externes valorisent l'habileté de bondir et de s'immobiliser et ils recommencent jusqu'à ce que leur souffle (Chi) et leur force soient épuisés et ils terminent leur pratique à bout de souffle. En Tai Ji, on favorise la quiétude pour vaincre le mouvement, et même dans le mouvement, il y a de la quiétude. Ainsi, lorsque vous pratiquez la forme, plus c'est lent, mieux c'est! Lorsque vous pratiquez lentement, votre respiration devient profonde et longue, le Chi descend au champ de Cynabre (Dan Tien) et naturellement, il n'y a pas de contraction ou d'expansions nuisibles des vaisseaux sanguins. Si l'étudiant s'applique soigneusement, il peut espérer percer le sens de ces mots.

     


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  • Une chose essentielle est de comprendre que le Taichi n’est pas le Tai chi chuan. Tout débutant en Tai Chi Chuan devrait comprendre ceci. La confusion est surtout fréquente en Occident. Le Tai Chi ou Tai Ji est une philosophie qui existe depuis plus de 4000 ans, elle a pris naissance avec le I-jing ou livre des transformations, aussi appelé « I-king ».

    Cette philosophie, fut adopté plus tard par les artistes martiaux et devint le Taichi-chuan. On voit donc que le Tai Chi Chuan n’a probablement qu’un millénaire d’histoire, alors que la philosophie du Tai ji existe depuis plus de 4000 ans. Aussi pour comprendre la signification du Taichi Chuan, il faut remonter à la signification du Tai Ji. Vous pourrez ainsi comprendre ce que Tai Chi Chuan signifie.

    La première chose est ce que est le Taichi. Voici le mot « Taichi » en système pinyin (tai ji). On traduit en général ce mot par « Grand Ultime », ce qui est assez vague pour beaucoup de gens.

    TAIJI ( grand ultime) de quoi ? il est très difficile de comprendre « Grand Ultime » car la signification n’est pas du tout claire ;

    Reférons-nous à une citation très importante du Classique du Taiji de Wang Zong-Yue rédigé sous la dynastie Ching (Qing) (La dynastie Qing 1644-1912  est la dernière dynastie à avoir régné sur la Chine. Elle n'est pas d'origine chinoise mais Mandchoue. Elle succède à la dernière dynastie d'origine chinoise, la Dynastie Ming. C’est ce qui explique le plus clairement la signification de Tai Chi.
     

    « Le TAIJI tire son origine du WUJI et il est la mère du YIN et du YANG ».

    Le Taiji tire son origine du Wuji, , mais qu’est ce que le Wuji? On peut traduire Wuji par « pas d’extrémité » , Wuji signifie qu’in n’y a aucune séparation, aucune distinction entre le Yin et le Yang, aucune polarité ;

    Il peut s’agir, par exemple, du vide ou un minuscule petit point dans l’espace.

    Wang Zong Yue écrit « Qu’est ce que le Taichi ? Le Taichi tire son origine du Wuji »

    Le Taichi n’est pas le Wuji, parce que le Taichi tire son origine du Wuji.

    Il est aussi dit : « Le Taichi est la mère du Yin et du Yang ». Maintenant voyons le concept du Yin et Yang, Rappelons-nous la phrase « Le Taichi tire son origine du WUJI, et il est la mère du Yin et du Yang ».

    Donc si le Taichi n’est pas le Yin et le Yang et qu’il n’est pas non plus le Wuji, c’est qu’il est entre les deux ;

    Il y a longtemps, dans la théorie du Tai Chi tirée du I-KING (livres des transformations).
    On disait « Qu’est ce que le Tai Chi ? sa signification est le Tao (DAO)

     

    Le DAO DE JING (Tao te king donne également des explications sur ce sujet. En Occident, la question est :

    Qu'est ce que le TAICHI ?

    En fait, vous pouvez imaginer que cela peut-être que le TAO est « DIEU » ou la « FORCE » ou LA NATURE.


    TAIJI- (GRAND ULTIME)
    Philosophie Y-king (4000 ans)


    Wuji

     

    =

    Sans extrémités, aucune polarités entre leYin et le Yang, le vide ou encore un tout petit point dans l’espace
    et il est la mère du

    YIN et du YANG

     

    Entre les deux = TAIJI = DAO ou DIEU ou LA FORCE et ESPRIT,
     

     le Tai Chi Chuan est donc le poing de l’esprit


               

    Qu’est que le Taiji et le Tai chi chuan

     Symbole  WUJI 

     



     

    Qu’est que le Taiji et le Tai chi chuan

    La Spirale

     

     

     


     

    Qu’est que le Taiji et le Tai chi chuan

    Symbole Yin-Yang


      

    La spirale est le symbole Taichi et non le symbole Yin/Yang

     

     


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